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Dans quels cas utiliser le revêtement biocompatible ?

4 juin 2024

Un revêtement biocompatible doit s’intégrer parfaitement à l’organisme naturel dans lequel il se trouve, sans le dégrader ou l’impacter d’une quelconque manière. La biocompatibilité des matériaux se révèle ainsi indispensable dans le milieu médical ou encore agroalimentaire, où les produits traités finissent inévitablement par entrer en contact avec le corps humain. Plusieurs tests permettent de qualifier les solutions de biocompatibles, que le groupe Thermi Lyon a fait réaliser sur l’ensemble de sa gamme destinée à un usage médical, Platin-Medi.

ustensiles et outils chirurgicaux posés sur un fond gris

Qu’est-ce qu’un revêtement biocompatible ?

Comme son nom le laisse entendre, un revêtement biocompatible a pour but de s’intégrer parfaitement à un organisme biologique sans l’endommager. En d’autres termes, la biocompatibilité d’un matériau renvoie à sa capacité à ne pas dégrader l’environnement naturel dans lequel celui-ci se trouve. Cette propriété se révèle particulièrement importante dans plusieurs secteurs, notamment le milieu médical ou l’agroalimentaire. En effet, il semble primordial que les cuves dans lesquelles sont stockés des produits destinés à la consommation ne présentent aucun composant toxique pour le corps humain. Il en va de même pour les prothèses implantées dans l’organisme, par exemple. De ce fait, la conception d’un revêtement biocompatible ne s’improvise pas et répond à de nombreuses exigences : pour obtenir cette certification, plusieurs tests s’avèrent indispensables.

Une solution idéale pour les dispositifs médicaux

Les revêtements biocompatibles concernent avant tout les dispositifs médicaux. Dans la mesure où les implants dentaires, les prothèses de hanche, les stents posés dans les artères ou même les aiguilles des seringues sont amenés à entrer en contact avec le corps humain, il demeure primordial que les matériaux qui les composent n’impactent en aucune manière l’organisme des patients.

Il existe différents matériaux biocompatibles, parmi lesquels on trouve notamment le revêtement DLC ou encore le titane, par exemple. Ce dernier s’adapte parfaitement à la physiologie humaine et n’endommage ni les tissus, ni les os, ni le sang. Le groupe Thermi Lyon a d’ailleurs développé un alliage spécifique à partir de cet élément chimique : le pink titanium. De couleur rose, celui-ci se destine aux implants dentaires. Entièrement biocompatible, il remplace les dispositifs traditionnels dorés, particulièrement voyants, et présente un aspect beaucoup plus naturel.

Choisir un revêtement biocompatible adapté à son besoin

Sélectionner une solution biocompatible implique de tenir compte de la nature et de la durée du contact avec l’organisme. Celui-ci peut s’avérer limité, provisoire ou permanent. Les outils de pose, les ancillaires ou bien les aiguilles de seringue, par exemple, entrent dans la première catégorie, tandis que les prothèses de hanche ou les implants dentaires, de leur côté, restent dans le corps de façon permanente. Les besoins diffèrent en fonction de ce paramètre, c’est pourquoi de nombreux tests ont vu le jour, afin de qualifier les matériaux biocompatibles selon leur usage final.

5 tests différents pour qualifier les revêtements biocompatibles

Pour garantir le caractère biocompatible des solutions qu’il propose, le groupe Thermi Lyon a fait réaliser plusieurs tests sur les 5 produits de sa gamme médicale, Platin Medi : le revêtement MAGSLIDE DLC, PLATiN® MEDI ZrN, PLATiN® MEDI WCC, PLATiN® MEDI BETA, et le Pink Titanium. Ces derniers ont tous fait l’objet de tests réglementaires suivant la norme ISO 10993-1-3ème édition du 8 janvier 2003, effectués par un laboratoire français certifié COFRAC.

En pratique, chaque solution de la gamme Platin Medi a ainsi été soumise à 81 tests différents, suivant la localisation et la durée de son contact avec l’organisme humain. Selon que les matériaux interagissent seulement au niveau de la surface de la peau, pénètrent l’organisme par l’extérieur ou y restent implantés à vie, ces tests se divisent en 5 catégories : Cytotoxicité, 10993-5, Sensibilisation, 10993-10, Irritation ou réaction intradermique, 10993-10, Toxicité systémique aigüe, 10993-11 et Toxicité subaigüe, 10993-11. Si les outils de pose ne présentent pas autant de risques que les implants ou les prothèses, au total, 405 tests ont été réalisés pour certifier tous les produits de la gamme Platin Medi, pour un montant d’environ 150 000 euros. Le milieu médical imposant des règles strictes en matière de sécurité, cet investissement s’inscrit ainsi dans la volonté du groupe Thermi Lyon de proposer des solutions fiables et d’excellente qualité à ses clients. Ces certifications permettent d’ailleurs au groupe de se distinguer par rapport aux autres entreprises ne pouvant offrir de tels services.

La biocompatibilité d’un matériau correspond à sa capacité à ne pas dégrader l’environnement biologique dans lequel il se trouve. Il s’agit d’une propriété particulièrement importante pour les acteurs du monde médical, dont les outils de pose ou encore les implants qu’ils utilisent au quotidien doivent absolument respecter l’organisme humain sans risquer de l’endommager. Pour garantir le caractère biocompatible des revêtements de sa gamme médicale Platin Medi, le Groupe Thermi Lyon a fait passer plus de 400 tests à ses produits par un laboratoire français certifié COFRAC. Cette démarche offre également la possibilité de se démarquer par rapport aux prestataires de traitements thermiques plus standards, non adaptés au milieu médical.

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