Le vernis de glissement représente un excellent moyen d’améliorer le coefficient de frottement des pièces en métal. Appliqué, éventuellement à la suite d’une opération de traitement thermique, il assure notamment que celles-ci coulissent mieux entre elles et réduit le risque de grippage. Cette technologie s’emploie particulièrement dans le monde du BTP, de la visserie mais aussi dans la vie quotidienne, car on en trouve dans la plupart des cuisines, sous une forme bien connue !
Vernis de glissement, de quoi s’agit-il ?
Comme son nom le laisse entendre, le vernis de glissement sert avant tout à améliorer le coefficient de frottement de pièces de métal amenées à travailler les unes contre les autres. Il s’agit d’une couche supplémentaire, appliquée en surface suite à un traitement thermique comme la nitrocarburation par exemple. Une technique consiste d’ailleurs à jouer sur les paramètres de l’opération de traitement thermique afin d’obtenir une surface plus poreuse, qui garantit une meilleure adhérence du vernis. En effet, dès lors que la couche en extrême surface affiche une plus grande porosité, le vernis de glissement se montre efficace plus longtemps.
La plupart du temps, celui-ci se compose de téflon ou de bisulfure de molybdène, deux éléments chimiques dotés d’excellentes propriétés de glissement. Le choix du vernis à appliquer sur une pièce dépend de la pression appliquée à sa surface lorsqu’elle travaille. Cependant, contrairement aux idées reçues, le vernis de glissement reste une solution solide, dans le sens où, après la polymérisation, il forme une couche protectrice autolubrifiante et ne nécessite plus d’opération de graissage ou d’huilage pour entretenir les pièces.
Une solution qui confère de nouvelles propriétés aux pièces traitées
Tout comme l’application d’une peinture spécifique en surface d’une pièce de métal, l’ajout d’un vernis de glissement modifie les propriétés naturelles de l’acier. L’amélioration du coefficient de frottement représente, bien-sûr, l’objectif principal de cette méthode mais le vernis de glissement, également appelé revêtement antifriction, renforce aussi la résistance des pièces face à la corrosion.
Exemples d’utilisation de vernis de glissement
Cette solution s’emploie beaucoup dans le secteur du BTP. Il s’agit, par exemple, d’une méthode très efficace pour traiter les systèmes de verrouillage des mâts des grues de chantier ou des nacelles permettant de travailler en hauteur. Fonctionnant à partir d’axes métalliques qui s’emboîtent et coulissent dans les éclisses, ces engins de chantier peuvent rester en place pendant des durées assez longues, allant de quelques semaines à quelques années. L’application préalable d’un vernis de glissement représente alors une solution idéale pour éviter que les systèmes de verrouillage ne grippent avec le temps. Dans la mesure où le vernis est autolubrifiant, plus besoin de prévoir des opérations de graissage périlleuses à plusieurs mètres de hauteur. En complément d’un traitement de nitrocarburation, cette technique garantit d’améliorer à la fois la résistance des mâts face à l’usure, la corrosion et les frottements.
On retrouve également du vernis de glissement en cuisine, dans les poêles et les casseroles, afin d’éviter que les aliments accrochent lors de la cuisson.
Le DLC comme alternative au vernis de glissement
L’application d’un vernis de glissement vient compléter une opération de traitement thermique, le plus souvent, une nitrocarburation, afin de renforcer encore la résistance des pièces. Si cette méthode semble idéale pour obtenir des composants plus résistants aux frottements, elle présente toutefois des limites et se révèle dans certains cas complexe à mettre en œuvre. En effet, certains produits contiennent des polluants éternels, PFAS, qui demeurent très stables dans le temps et dégradent énormément l’environnement.
Toujours soucieux de préserver la planète, le groupe Thermilyon a donc réfléchi à une solution alternative pour remplacer l’emploi de vernis de glissement et a développé un revêtement sous vide également autolubrifiant : le DLC, Diamond Like Carbon. Les technologies sous vide constituent à ce jour les plus écologiques car elles ne rejettent pas de CO2 et ne nécessitent pas de gaz ou de ressources polluantes, uniquement de l’électricité. De plus, le DLC s’avère biocompatible, c’est-à-dire qu’il n’impacte pas l’organisme humain lorsqu’il entre en contact avec lui. Cet aspect se révèle particulièrement important pour les domaines comme le médical, l’agroalimentaire ou même simplement la cuisine, comme évoqué plus haut. Ainsi, le DLC se présente comme une alternative éco-friendly au vernis de glissement, qui améliore durablement leur coefficient de frottement ainsi que leur résistance à la corrosion et à l’usure. Le remplacement de ces vernis par un traitement sous vide convainc d’ailleurs de plus en plus de clients car le groupe Thermilyon traite chaque année de plus en plus de composants selon ce procédé.
Les vernis de glissement s’emploient beaucoup dans l’univers du BTP car ils confèrent à la visserie, aux mâts de grues de chantier ou de nacelles d’excellentes propriétés de frottement. Composés de teflon ou de bisulfure de molybdène, ils peuvent s’appliquer en complément d’un traitement thermique comme la nitrocarburation et présentent l’avantage de s’autolubrifier. Néanmoins, certains de ces produits contiennent des polluants éternels, néfastes pour l’environnement, c’est pourquoi le Groupe Thermilyon a mis au point une solution de traitement sous vide garantissant les mêmes propriétés aux pièces mais sans rejet de CO2 et sans éléments chimiques complexes : le DLC. Cette solution écologique rend les pièces naturellement plus résistantes à l’usure et à la corrosion et ne nécessite pas non plus d’entretien ou de graissage par la suite.